11.12.12

françois levy vulsain yves chauvin shf bernard le courtois ansf : françois levy du haras de vulsain a fait une pétition sur le decouragement des éleveurs français de chevaux de sport à l'encontre de yves chauvin directeur de la shf et de bernard le courtois directeur de l'ansf

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françois levy du haras de vulsain a fait une pétition regroupant 55 éleveurs sur le découragement des éleveurs français de chevaux de sport qu'il a envoyé à yves chauvin directeur de la shf et ancien directeur de l'ansf ( association nationale du selle français ) et de bernard le courtois directeur actuel de l'ansf. François Levy et les éleveurs français de chevaux de sport crient haut et fort qu'ils ne s'en sortent plus aux instances ANSF et SHF dirigées par yves chauvin et Bernard Le Courtois. Voici les termes de cette pétition des éleveurs français de chevaux de sport pour le cso.

Réponse de Idefix à Nicolas et Pimprenelle "Avant de répondre, il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche pour prendre le temps de réfléchir", dit le dicton. Les responsables de la filière, à l’abri de l’autosuffisance, doivent être économes, clairvoyants et prendre en compte, en tout premier lieu, la rentabilité des éleveurs de chevaux et poneys de sport et être à l’écoute de leurs suggestions. Aux dires des deux champions de la chaise musicale et démocratique, tout va bien Madame la Marquise. Non tout ne va pas bien : - Le nombre de naissances de chevaux de sport est en baisse. - Le nombre de chevaux vendus ridiculement bas aux ventes de Saint-Lô, Lyon et Chazey, avec une organisation ANSF coûteuse et peu professionnelle. - L’organisation coûteuse aussi, des journées Selle Français, véritable fête de patronage devant un public clairsemé et en l’absence de clients. - "On est tous pour la prime au naisseur", dit Yves Chauvin qui a proposé au ministre de l’Agriculture de supprimer la prime au naisseur en 2006 et de la basculer sur la prime PACE, pour ensuite, un peu plus tard, l’amputer pour renflouer de 70.000 € l’ANSF. - Les éleveurs sont étranglés par les règlements coûteux et excessifs des ANSF et SHF. Voir le coût exorbitant pour faire agréer un étalon SF ou le coût élevé pour faire naître un SF. Voir aussi le coût de participation au circuit classique. - Les ventes de services des grands éleveurs qui ferment boutique les uns après les autres. - Une revue ANSF à la gloire du président, mais dont on voit mal à quel public elle s’adresse. - Une Grande Semaine où tout est organisé pour vendre des balais, des brouettes et où rien n’est organisé pour vendre des chevaux. - Une dichotomie choquante entre les grands professionnels de Fences qui vendent des chevaux comme des petits pains et la Grande Semaine mal organisée où il est bien difficile de vendre des chevaux. Une alliance entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas est indispensable. Il faut mettre les marchands et leurs clients au cœur de la Grande Semaine de l’Elevage. - Le test de disponibilité au saut d’obstacles (TDSO) lancé à la va-vite, ruineux et qui arrachait les dents des chevaux, tout va bien. - Les parcours obligatoires de formation coûteux et inutiles pour de nombreux chevaux, lancés à la va-vite, tout va bien. - Le commerce de chevaux pratiqué sans cadre juridique, par n’importe qui. - Hausse de la TVA alors que les dirigeants de ANSF et SHF s’obstinaient à convaincre l’État que notre filière n’était pas agricole, mais de loisir. Le changement de TVA est le résultat de la politique kamikaze de la SHF. Et maintenant que les carottes sont à moitié cuites, le président monte au créneau ! L’incendiaire devient pompier. - Les maigres dotations des chevaux nés en France, sous d’autres studbook que SF ou AA, en contradiction avec les règles européennes. - Le lancement du testage, décidé sans consultation, semble inadéquat dans cette période où les éleveurs ont peu de moyens. La sélection traditionnelle des étalons est suffisante. Les réponses de Messieurs Le Courtois et Chauvin dans l’excellent GP International, appellent toutefois quelques remarques… Elles sont le signe du fossé existant entre leurs décisions et les souhaits des éleveurs. Je remarque également qu’ils ne répondent pas à certains points de la pétition. Est-ce à dire qu’ils sont d’accord ? Ils précisent que beaucoup de choses proposées par la pétition sont déjà mises en route. Lesquelles ? Ne fallait-il pas dire que, à la suite de la pétition, certains changements vont intervenir. C’est le bruit qui court… Tant mieux. Le "si on n’est pas content, on n’y va pas" est significatif d’une certaine suffisance inappropriée. On parle de démocratie et de suffrage universel, on devrait parler de démocratie confisquée et de suffrage en eaux troubles. On est en pleine Troisième République. Une quarantaine d’électeurs pour l’ANSF, ce n’est pas une élection démocratique. A la SHF, un quart de cooptés, c’est grandguignolesque. Dans une démocratie ou une entreprise, les élus ou les nommés pratiquent le management moderne avec un contre-pouvoir respecté et encouragé car indispensable. Dans les entreprises, il y a des délégués du personnel, des membres du comité d’entreprise, des membres du comité de CHSCT, des études de marché, des réunions de cadres, des réunions de maîtrise, des comptes-rendus affichés. Le client, l’adhérent et l’actionnaire sont rois. Un rafraîchissement du mode d’élection, sur la base de programmes et non sur la base d’hommes est à faire. Il faut que l’action, dans ces organismes, soit conduite par des professionnels salariés, sous le contrôle des élus comme dans les coopératives ou comme dans les sociétés à conseils de direction et directoires. Il faut associer toute la filière aux décisions avec des réunions en région demandées depuis des lustres. Il y a des qualités pour être élus et des qualités pour diriger. Ce ne sont pas les mêmes. J’ai, à plusieurs reprises, suggéré à mon ami de longue date Yvon Chauvin d’organiser l’ANSF en partant des principes d’organisation du management moderne. Je lui ai adressé quelques noms d’ouvrages prestigieux de ces spécialistes du savoir travailler ensemble ; il m’a indiqué qu’il n’avait pas le temps de lire ! On l’avait remarqué ! Cette pétition est le regroupement d’idées collectées auprès d’éleveurs, tous critiques de l’action entreprise, tous surpris de ne jamais être consultés. Ce n’est pas un programme, c’est un cri ! Que cette pétition soit l’occasion de : - mettre l’essentiel au cœur du débat, - trouver les moyens pour augmenter le nombre de chevaux de sport nés en France. A la grande semaine près de 40 % de chevaux non SF ou AA !!! - améliorer la rentabilité des éleveurs et des professionnels de la filière en réduisant les charges inutiles et en favorisant le commerce, - réorganiser et réglementer pour donner un cadre juridique à la profession de marchands de chevaux, - former des jeunes chevaux avec des contraintes moins lourdes et moins coûteuses. La rentabilité pour tous, en lieu et place de la rentabilité pour les seuls ANSF et SHF, tel est notre credo. Les idées de bon sens de cette pétition sont de nature à relancer la filière du cheval et du poney de sport qui se meurt. L’heure n’est pas aux attaques personnelles mais à la prise de conscience pour travailler tous ensemble. Le refus de M. Chauvin de répondre ou d’accorder un rendez-vous à ceux qui ne pensent pas comme lui est à proscrire. M. Le Courtois écrit que les pétitionnaires n’ont pas d’idées, je pense qu’il a voulu dire que certaines de ces idées étaient bonnes, puisqu’il les reprend à son compte, ce dont nous nous réjouissons et que d’autres sont impraticables. Une réunion de travail avec ceux du terrain que nous représentons pour une petite partie, lui permettrait peut-être de corriger son affirmation péremptoire. Mais descendra-t-il de son trône pour écouter le petit peuple ? En tout cas, le petit peuple est à sa disposition pour suggérer et justifier les changements indispensables. Nous soutenons et aimons tous le SF et l’ANSF qui le soutient. Nous sommes respectueux de tout ce que la SHF organise. Ce ne sont pas des propriétés privées. Nous déplorons seulement la gouvernance récente de ces deux belles et nobles institutions qui ne tiennent aucun compte de la misère des éleveurs. L’heure est à la réforme des idées et des institutions. Il faut resserrer les rangs autour d’objectifs partagés.

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