7.4.09

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vous trouverez ci dessous le communiqué de la FFE source FFE sur le départ à la retraite des ces 2 cavaliers :

Après avoir mûrement réfléchi, Philippe Léoni a décidé d'arrêter la compétition pour se consacrer à ses activités professionnelle s. « En début de saison, j'étais vraiment décidé à me consacrer pleinement à la compétition, dans l'espoir de retrouver le haut niveau mais, entre temps, j'ai eu d'autres opportunités professionnelle s. Même si j'ai réussi à concilier pendant quelques années mes activités de chef d'entreprise et de compétiteur, ce n'est plus possible et il a fallu faire un choix. Ce sont deux activités qui demandent de s'y investir pleinement et il a fallu faire un choix qui a été difficile : celui de renoncer à la compétition. »
Philippe Léoni a confié ses chevaux à Patrice Delaveau, même si aucune décision n'est encore prise quant à l'avenir de Lavillon, auquel Philippe croit beaucoup : « J'ai eu beaucoup de coups de téléphone pour acheter Lavillon et je ne sais pas encore ce que je vais faire. Je vais prendre un peu de recul pour y réfléchir, mais j'aimerais bien également qu'il tourne avec Patrice Delaveau, qui est un cavalier que j'admire beaucoup et mériterait d'avoir un piquet de chevaux de haut niveau plus étoffé. Jolie de B'Neville est déjà chez Patrice et fera son premier concours ce week-end à Marolles. C'est une jument compétitive et je pense qu'elle va gagner beaucoup d'épreuves avec Patrice. »
C'est une page qui se tourne donc pour Philippe Léoni après plus de 20 ans de carrière sportive à haut niveau. Avant de faire du CSO, Philippe Léoni avait commencé la compétition de haut niveau en concours complet à la fin des années 1980 et fut membre de l'équipe de France aux Championnats d'Europe de Luhmühlen en 1986 puis préselectionné pour les Jeux olympiques de 1988, avant de s'orienter vers le saut d'obstacles.1997 restera comme l'année de sa victoire la plus marquante avec un succès dans le Grand Prix du CSI de Paris Porte de Versailles avec Easy Boy. Cyrenaïka lui permettra ensuite d'obtenir des classements dans les plus grosses épreuves et de participer à deux finales de Coupe du monde en 2005, à Las Vegas, et 2006, à Kuala Lumpur, où il prendra une très belle 13e place.


Après Philippe Léoni, c'est Hubert Bourdy, un autre cavalier de l'équipe de France, qui a décidé sa carrière sportive. « Mon activité première est le commerce de chevaux et j'ai eu des propositions très intéressantes pour Centino du Ry. Après en avoir parlé avec les Kawiak, qui étaient co-propriétaires du cheval, ceux-ci ont décidé de racheter la totalité du cheval pour leur fils Igor, qui est Jeune cavalier. Ça risque de prendre beaucoup de temps avant de retrouver et de former un cheval capable de faire les concours de très haut niveau et, vu mon âge (Hubert fêtera ses 52 ans ce dimanche 5 avril), j'ai donc décidé d'arrêter la compétition. »
Hubert Bourdy a intégré pour la première fois l'Equipe de France il y a plus de 25 ans avec de nombreux succès à son actif : une médaille d'or aux Jeux méditerranéens, deux médailles de bronze par équipes aux JO de Séoul et Barcelone, le bronze également aux Championnats d'Europe de Gijon (1993), mais surtout le triomphe par équipes lors des Jeux Equestres Mondiaux 1990 de Stockholm, assorti d'une médaille de bronze en individuels avec Morgat*ENE. Juniperus, Morgat*ENE, Razzia du Poncel, Helios, Eve des Etisses et Toulon ont été les compagnons de victoire d'Hubert Bourdy au cours de sa carrière. C'est avec Toulon qu'il remporte sa dernière grande victoire internationale en 2007, en s'imposant dans le GP du CSI***** de Sao Paulo.

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